Enzo Rosani, directeur de BARNES Miami, rĂ©alise la première transaction immobilière en Crypto Monnaie de l’annĂ©e Ă  Miami

Alors que les consommateurs mondiaux commencent Ă  s’orienter vers de nouvelles opportunitĂ©s virtuelles rendues disponibles dans le mĂ©taverse en plein essor, les mĂ©tiers traditionnels autrefois limitĂ©s aux frontières conventionnelles sont doivent dĂ©sormais s’adapter Ă  l’Ă©volution des temps. L’immobilier n’a pas fait exception Ă  la règle, avec la scène en plein essor des transactions immobilières virtuelles estimĂ©es Ă  plus d’un milliard de dollars de transactions d’ici la fin de 2022 seulement.

Enzo Rosani, Directeur de BARNES Miami, vient ainsi de rĂ©aliser la première vente en cryptomonnaie de l’annĂ©e Ă  Miami pour un bien dans une rĂ©sidence de standing au cĹ“ur du centre-ville. SituĂ© dans un gratte-ciel, l’appartement vendu pour 170 ethers s’Ă©tend sur 650m² sur 2 niveaux et dispose de 6 chambres, de vues panoramiques sur la baie de Biscayne ainsi que d’un accès Ă  une plage privĂ©e.

 Â«Â L’acheteur a converti son ETH en une pièce stable (USDC), une cryptomonnaie indexĂ©e sur le dollar amĂ©ricain, considĂ©rĂ©e et appelĂ©e un « stablecoin ». Nous prĂ©fĂ©rons travailler cette pièce plutĂ´t que d’autres car il n’y a pas de volatilitĂ©. Si l’ETH ou le Bitcoin perd 70% en une journĂ©e, l’USDC restera Ă  un dollar », explique Enzo Rosani.

De nouvelles opportunités pour le marché immobilier ?

Les chiffres de ces derniers mois placent le marchĂ© mondial de la crypto-monnaie Ă  une valorisation de 3 billions de dollars, un nombre qui ne devrait augmenter qu’au cours des prochaines annĂ©es. Compte tenu de sa quasi-omniprĂ©sence actuelle, de nombreuses entreprises ont commencĂ© Ă  implĂ©menter la crypto-monnaie dans leurs opĂ©rations transactionnelles, permettant ainsi Ă  un tout nouveau public de consommateurs de participer au processus.

Aujourd’hui, Enzo Rosani, aide Ă  diriger la rĂ©gion du sud de la Floride vers cette nouvelle normalitĂ©, en donnant l’exemple en faisant de la crypto-monnaie une option pour sa clientèle.

« D’ici 5 ans, je pense qu’entre 30 et 40% des ventes se feront en cryptomonnaie aux USA », estime Enzo Rosani. La simplicitĂ© de la transaction et la sĂ©curitĂ© sont deux raisons de l’essor des transactions en cryptomonnaies.

« Les ventes via des cryptommonaies permettent de rĂ©duire considĂ©rablement le risque de fraude et les frais d’acquisition. On constate un impact significatif sur la simplification de la transaction, la transmission des donnĂ©es et le raccourcissement du dĂ©lai entre la signature du compromis de vente et la remise du contrat de vente au notaire. De plus, en raison des sommes, on fait plusieurs essais avant d’envoyer les fonds, toujours sur des petites sommes, et une fois la confirmation des avocats, on envoie la totalitĂ© des fonds », explique t-il. « Dans l’heure, les fonds sont dĂ©posĂ©s sur le compte du vendeur et peuvent ensuite ĂŞtre revendus en dollars amĂ©ricains ou ĂŞtre gardĂ©s en crypto ». Loin des dĂ©lais classiques pour les transactions immobilières, qui sont gĂ©nĂ©ralement de 3 mois.

Global Property Handbook 2022 : Miami, la 1ère ville recherchée par les grandes fortunes

Pendant la crise sanitaire, les acquisitions continuent ! Chacun a dû s’adapter au cours de ses deux années et les plus fortunés ont fait de même. Dans un contexte de reprise économique plus rapide que prévu, le classement des grandes villes internationales a une nouvelle fois été chamboulé : Miami, Austin, Tokyo, Genève et Paris composent le Top 5 du BARNES City Index, un mélange de valeurs sûres et de paris sur l’attractivité économique.

« En 2022, le BARNES City Index n’a jamais été aussi varié, mettant en avant des progressions fulgurantes comme Madrid, Moscou et Prague, mais aussi des valeurs sûres traditionnelles comme Londres, New York et Tokyo. Le reflet des mutations engendrées par la crise sanitaire et surtout la capacité d’adaptation des grandes fortunes », commente Thibault de Saint Vincent, Président de BARNES.

Miami 1er devant Austin et Tokyo

Dans le haut du classement apparaissent cinq villes qui ont su convaincre les investisseurs à la fois pour leur attractivité et leurs fondamentaux : Miami, déjà surprise du Top 2020 où elle était 4e, s’arroge la 1ere place, suivie par Austin qui bondit de la 24e à la 2e place. Tokyo reste bonne troisième, suivie par Genève qui progresse de la 8e à la 4e place et de Paris, remontant de la 7e à la 5e place. Les États-Unis se taillent donc la part du lion en raison de développements économiques fulgurants, tandis que le Japon et l’Europe, « l’Ancien Monde », parviennent à se réinventer.

« La vieille Europe retrouve son statut d’antan, avec cinq villes dans le Top 10 (Genève, Paris, Londres, Madrid, Stockholm), témoignant un retour aux valeurs sûres traditionnelles qui étaient, avant la crise sanitaire, les grandes habituées du BARNES City Index », explique Thibault de Saint Vincent.

Il en est de même pour New York et Toronto, qui font également leur retour. Zurich, qui tenait la 1ere place en 2021, chute à la 11e, victime de l’échauffement de son marché immobilier, tout comme Stockholm et Copenhague, qui sortent du Top 5.

* Ultra High-Net-Worth Individuals : individus ou familles détenant un patrimoine d’au moins trente millions de dollars

** High-Net-Worth Individuals : individus ou familles détenant un patrimoine compris entre un et trente millions de dollars

Miami, la ville start-up

Grande surprise du BARNES City Index 2021, Miami a su faire fi des contraintes de la crise sanitaire et prouver que sa nouvelle image de métropole florissante n’était pas un mirage. Le climat ensoleillé, la beauté des plages de la baie de Biscayne, la fiscalité très avantageuse sans impôt sur le revenu pour les particuliers et un impôt sur les sociétés limité à 5,5 %, une vie culturelle florissante, la qualité des écoles, du système de santé et des universités et un marché de prestige aux prix encore raisonnables : autant d’atouts qui ont su convaincre les HNWI et les grandes entreprises, qui ont migré depuis le Nord-Est des États-Unis ou de la Californie avant même que le coronavirus n’apparaisse. C’est également la ville des États-Unis comptant le plus grand nombre de nouveaux habitants en 2021, 2e pour la croissance économique, 1ere pour les start-ups (9,39 % des actifs !) et 4e zone scolaire du pays en matière d’offre. Accueillant pas moins de 1 000 multinationales et avec une moyenne d’âge de 38,2 ans, Miami est une ville mondiale bouillonnante.

« Au lieu d’endormir la ville, l’épidémie de Covid-19 n’a fait que mettre en évidence les atouts de Miami, généralisant le travail à distance et rendant déménagements des fonds spéculatifs beaucoup plus fréquents. Surnommée la Porte des Amériques, Miami est ouverte sur l’Europe, l’Asie et le Moyen-Orient », ajoute Thibault de Saint Vincent.

Avec les nouveaux arrivants, la forte demande locative ne peut qu’allécher les investisseurs. Les acheteurs, eux, se tournent vers les quartiers récents et ceux dont la capacité locative est prouvée, en particulier ceux d’Edgewater (+40 % pour les loyers), du centre-ville en pleine rénovation et de Brickell (+30%). Les maisons à Miami Beach, Coconut Grove, Key Biscayne et Coral Gables demeurent stables avec une grande progression et une offre de maisons pieds dans l’eau ; de fait, les biens les plus recherchés sont les villas face à l’océan avec ponton sur des îles privées sécurisées ainsi que les penthouses dotés de vues panoramiques sur les eaux ; ce qui intéresse les Américains nouveaux venus, ce sont des biens ultra luxueux pour eux-mêmes ou la mise en location.

« Rescapée de la crise des subprimes, préservée en dépit de la Covid-19, Miami a su dépoussiérer son image de métropole endormie pour devenir une destination phare des entrepreneurs et des start-ups. Même si les prix sont élevés, le marché de Miami n’a pas encore atteint le même pic que celui observé lors du dernier cycle. L’horizon est donc dégagé pour 2022 en Floride ! », ajoute-t-il.

 

 

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